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 ~~La Fine Fleur du Combat d'après Fiore dei Liberi ~~

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MessageSujet: ~~La Fine Fleur du Combat d'après Fiore dei Liberi ~~   ~~La Fine Fleur du Combat d'après Fiore dei Liberi ~~ EmptyVen 24 Sep 2010 - 15:36

Fiore dei Liberi est un grand maître d’armes, auteur d’un essai fort important intitulé : « Flos Duellatorum », vers 1409-140, ce qui pourrait se traduire par : « La fine fleur du combat ».
Il y explique longuement divers types d’exercices pour développer à la fois les compétences à l’épée et la confiance en soi et ses capacités.

La base de la vision de Fiore dei Liberi est une formation par rotation, par alternance entre les divers éléments de la formation, entre mains nues, dague, épée…
Source : www.aemma.org

I - Un programme d’entraînement particulier

1-L’entraînement à mains nues

Le début de l’apprentissage passe par l’entraînement aux prises de base : prise d’épaule, prise de cou, prise de taille, clés à la tête… et par la façon de sortir de ses prises quand on en est victime.
Ce n’est qu’une approche des techniques de la lutte, mais elle permet de devenir plus à l’aise avec ses partenaires d’entraînement et d’éviter les blessures. Il faut ensuite apprendre à tomber et à se relever, par exemple.
Ces exercices permettent aussi de développer une certaine confiance en soi, nécessaire avant de passer à des techniques plus sophistiquées comme les techniques de combat avec dague ou épée longue. L’étudiant en arts du combat doit rester conscient que ces techniques sont dangereuses et que son partenaire d’entraînement n’est pas en compétition avec lui. Ce n’est pas un adversaire.

A la fin de cette phase d’entraînement, la recrue doit avoir développé une bonne compréhension des capacités basiques au niveau des gardes (positions de préparation de manœuvres défensives ou offensives), et doit commencer à développer les concepts de timing, distance, jugement et position adéquate, qu’il lui faudra appliquer e combat par la suite.

Bref Historique de la lutte :
On trouve dans le traité de Liberi les règles d’un entraînement manuel complet correspondant à un véritable art martial médiéval. Il indique d’ailleurs de ne pas en user contre les malfrats, car ils ne possèdent pas le self-control pour lutter de cette façon, d’où le danger.
Bien que les étudiants de l’épée préfèrent commencer directement avec l’épée, Liberi a toujours insisté pour qu’ils passent d’abord par les niveaux d’apprentissage de la lutte, afin qu’ils se rendent comptent de l’importance de ces techniques même dans un combat à l’épée.

D’après lui, la lutte pousse au développement de 7 pré-requis pour la suite :
- la force
- la vitesse
- la connaissance des clés de bras et des parades
- la connaissance des endroits les plus sensibles comme les yeux, le nez, le menton, les flancs…
- la connaissance des tombers et des jeters
- la connaissances des dislocations
- la connaissance anatomique pour casser bras et jambes

L’entraînement doit se faire par rotation, par exemple les prises un jour, la dague le lendemain, et l’épée longue le troisième jour. A noter que pour lui on s’entraîne 3 fois par semaine…

Citation Johann Passchen en 1659 :

« La lutte est un exercice utile et l’histoire connue montre qu’elle était pratiquée par nos ancêtres non seulement pour le plaisir, mais aussi par intérêt, parce qu’elle n’améliore pas seulement la condition physique, mais aussi parce qu’une personne faible peut, par la connaissance de cette science, et un entraînement régulier, se défendre contre une personne plus forte, et lui résister.
Autant elle était estimée par nos ancêtres, aussi peu elle est pratiquée de nos jours où chacun compte sur sa taille et sa force. Cependant ils se sentent en danger, ces hommes forts, quand ils sont confrontés à un homme plus petit mais entraîné à la lutte. »

Récapitulatif des coups possibles en lutte (merci à l'écuyer Orditueur)

Coups de coude :
Attaque avec la surface du coude ou les parties dures de l’avant-bras (radius et cubitus). On dénombre 6 techniques principales :
1/ coup direct,
2/ coup circulaire,
3/ coup semi-circulaire - descendant ou remontant,
4/ coup de revers,
5/ coup remontant et,
6/ coup écrasant.

Coups de genoux :

Attaque avec la surface dure du genou. On trouve huit techniques principales :
1/ coup de face,
2/ coup de côté,
3/ coup circulaire,
4/ coup semi-circulaire remontant (en diagonale),
5/ coup semi-circulaire descendant (plongeant),
6/ coup remontant,
7/ coup en croissant interne et,
8/ coup en croissant externe.
Certains de ces coups peuvent adopter différents types de trajectoires, de placement de hanche et être réalisés avec des surfaces de frappe variées sur différentes cibles. Certains de ses coups de genou peuvent être retournés, sautés, volants, donnés des deux jambes, en marche d’escalier et à effets combinés.

Coups de pied :
Balayage
Coup de pied
Coup de pied bas
Coup de pied circulaire

Coup de pied latéral
Coup de pied latéral sauté
Coup de pied retombant
Coup de pied semi-circulaire

Coup de pied crocheté
Coup de pied direct
Coup de pied en arrière
Coup de pied en bâton
Coup de pied en croissant


2-L’entraînement à la dague

A la fin du Moyen Age (à partir du XIVème siècle), tout le monde, des marchands aux chevaliers, utilisait une sorte de dague à lame dure, appelée « dague à rouelles ».
Elle était portée à la taille et pouvait servir d’outil, ou était portée pour les batailles ou les tournois de joutes, comme arme d’appoint.

La lame était en général longue et mince, d’une longueur approximative de 30cm ou plus, la dague entière pouvant mesure environ 50cm. Elle était munie d’une garde ronde ou octogonale (d’où son nom) et d’un pommeau rond ou sphérique au bout.

L’entraînement à la dague implique deux phases :
- la première permet d’apprendre les bases de sortie de la ligne de la dague, les techniques de parade et de mouvement de pied. Ce qui nécessite un entraînement à deux mais une seule dague pour celui qui attaque, l’autre devant réagir par la manœuvre adéquate.
- la deuxième apporte les techniques nécessaires quand les deux combattants sont munis de dagues.

Les principes fondamentaux de combat, appris pendant la lutte à mains nues, sont alors relevés, poussés un peu plus hauts. Cet entraînement est bien sûr complété par les techniques de combat à la dague même, toutefois, les éléments clés sont extraits des plus de 60 techniques existantes, afin d’accroître l’expérience et les capacités de l’étudiant.


3-L’entraînement à l’épée sans armure (à une main ou à deux mains)

L’épée longue ou épée à deux mains est un type d’épée européen de la fin du Moyen Age (1250 à 1550). Elle a une poignée cruciforme avec une longueur de 15cm, une lame à double tranchant droite de 89cm de long environ.

L’épée courte ou à une main (aussi appelée épée du chevalier) est une épée à poignée cruciforme qui date surtout du Haut Moyen age (1000 à 1350) et qui ne sera que peu utilisée après, même si on en trouve encore au XVIème siècle.

L’épée longue est en général tenue en combat avec les deux mains, bien qu’elle puisse être utilisée à une main. Très utilisée pour les frappes de taille, ou d’estoc parfois. L’attaque spécifique d’une épée longue vient de sa forme. Toutes les parties sont utilisées pour l’attaque, y compris le pommeau et la garde cruciforme.
L’épée courte forme l’un des trois éléments de l’entraînement selon Liberi avec la lutte et la dague, car c’est un élément quotidien de défense même pour les civils. L’épée longue est donc un supplément dans le programme de Liberi.
Elle est d’ailleurs très souvent accompagnée d’une dague dans l’habit de tous les jours.
Tenue à une main, elle fournit des bénéfices maximums en terme de développement du timing et de la gestion de la distance, concepts au cœur de l’escrime et donc essentielle aux étudiants.

Cet entraînement se concentre sur les éléments principaux (lutte, dague, épée courte) mais s’étend quand même aux autres armes et style de combat (épée longue, hallebarde, lance… etc…)
L’épée longue reste cependant la plus visible et la plus utilisée en entraînement.
Celui-ci se fait d’abord sans armure mais avec quelques protections de corps comme les brigantines.

Bref historique :

La longue épée médiévale apparaît au XIIIème siècle avec sa garde cruciforme. Bien que créée pour combattre initialement contre des adversaires munis d’armures renforcées, à partir du milieu du XVème siècle, elle devient aussi une arme de duel dans les villes d’Europe.
Le style devient si populaire que des combats d’escrime sont encore enregistrés en Allemagne à la moitié du XVIIIème siècle.
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MessageSujet: Re: ~~La Fine Fleur du Combat d'après Fiore dei Liberi ~~   ~~La Fine Fleur du Combat d'après Fiore dei Liberi ~~ EmptyVen 24 Sep 2010 - 15:37

II – Les entraînements avancés

1 – Avec armure

Cette forme d’entraînement et d’art du combat est réservée aux recrues ayant terminé le programme initial. Toutes les capacités acquises dans le combat sans armure servent ici et sont accrues progressivement.
Cet entraînement est programmé au moins une fois par semaine, voire plus fréquemment. Il s’agit de travailler à l’épée longue, la mais aussi les techniques de lutte, de dague, la lance et la pique.

Bref historique :

L’armure du XIVème siècle était caractérisée par l’usage étendu des éléments de plates de divers matériaux, incluant le laiton, les os de baleine, le fer et l’acier.
Pendant ce siècle-là, le chevalier continuera de porter un haubert de côte de mailles qui descendait jusqu’aux hanches, avec des manches de même.
Il portait également des chausses de mailles et des couvertures de plates sur les jambes, attachées par derrière avec des lanières de cuir.
Sur la tête, un heaume classique, qui sera remplacé fin XIVème siècle par un bassinet (heaume plus conique). Les bras étaient fréquemment couverts de plates dès la deuxième moitié du XIVème. Le tout complété par des gantelets.
A la fin du XIVème siècle, l’armure se voie rajouter les premières plates pour la poitrine.

Au début de ce siècle là, le chevalier portait toujours un manteau, ou une tunique par-dessus son armure, retenue par une ceinture le plus souvent à sa taille.
Plus tard, le devant fut raccourci et laissa voir la base de l’armure de plates.
Mi-XIVème siècle, la tunique descendait jusqu’aux genoux devant et derrière, portant des devises héraldiques poru permettre l’identification pendant les batailles et les tournois.

L’entraînement :
Par rotation à nouveau, d’abord en armure avec une dague, puis en armure avec l’épée longue.


2- Les autres types d’armes

La pique est un type d’arme longue, un peu comme une perche, largement utilisée par l’infanterie médiévale. Elle apparut par nécessité de percer les armures de plates aux XIVème et XVème siècles.
En général, il s’agit d’une perche de bois d’environ 1,20m à 2m avec une pointe en acier.

L’entraînement comporte ici trois variations selon le type d’arme utilisé :
- la pique
- la lance
- la hallebarde

Bref historique :

A travers le Moyen Age et la Renaissance débutante, les épées étaient les armes les plus hautement considérées.
Toutefois, une bonne part d’attention était réservée à la famille des armes de mêlée qui offraient une large variété de formes, chacune avec son propre domaine d’usage.
Elles étaient utilisées par l’infanterie sur les terrains de bataille d’Europe où elles permettaient aux soldats de rivaliser avec la cavalerie.
Un traité anonyme intitulé « le jeu de la hache » dit que le combat à la dague ou à l’épée dépend complètement de la connaissance de ce type d’arme.

Entraînement : toujours par rotation, d’abord sans armure, puis avec armure.


3-Cas particulier de l’arc long

Possédant une forme en D traditionnellement, il est long de presque deux mètres. Le style de tir qui en découle est une méthode instinctive qui n’incorpore pas d’aides artificielles comme la visée.

Bref historique :

Bien que ce ne soit pas une arme de chevalier, c’était un élément stratégique pendant les guerres. Des exemples comme la bataille de Crécy en 1346 le prouvent bien : 100 jours de bataille et victoire des Anglais grâce à leurs archers longs. 30 000 à 40 000 morts chez les Français et seulement 12 000 à 13 000 chez les Anglais en comparaison.

A l’origine, les arcs longs étaient faits entièrement de buis d’Espagne ou d’Italie. Des éléments d’origine peuvent encore se voir dans un musée à Portsmouth, du fait des restes du naufrage du Mary rose : plus de 3500 flèches et 137 arcs longs.

Entraînement :

A partir de 16 ans sur un pas de tir d’intérieur avec des cibles à 18-20m environ.
Puis à l’extérieur sur un pas de tir où les cibles se trouvent à 100m par exemple, voire plus, afin de travailler l’angle de tir.

Les batailles avec arcs longs : Crécy (26 août 1346), Poitiers (19 septembre 1356), Azincourt (25 octobre 1415), Patay (18 juin 1429), Formigny (15 avril 1450) et Castillon (17 juillet 1463).
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4-Entraînement à cheval, équitation et combat

Les capacités pour le combat à cheval sont un élément essentiel du guerrier médiéval. Le cheval était un instrument de bataille dans toute l’histoire, d’où son inclusion dans l’entraînement de base.

Bref historique :

Les tactiques de combat sur le terrain changeaient toujours grâce à de nouvelles technologies introduites, comme l’usage des charges de cavalerie les groupes de cavaliers étant utilisés comme unités individuelles avec des lances.

A la source de ce développement, l’importance des 2 méthodes pour brandir la lance :
- déployée comme un javelot et lancée au-dessus des têtes ennemies
- utilisée comme une pique pour percer les défenses ennemies

Le principal inconvénient de ces techniques était qu’une fois au contact de la cible, il était difficile de se retirer pour recommencer. Du coup, le déploiement nécessitait de s’appuyer sur un autre armement pour se protéger.
La lance d’assaut était tenue fermement sous le bras droit, ce qui permettait d’utiliser une deuxième lance plus lourde et plus efficace de l’autre bras. C’est le poids total du cheval et de son cavalier, avec leurs armures et armes, qui les rendaient quasi invulnérables.
A moins de casser dans l’assaut, la lance était retenue par le chevalier qui pouvait l’utiliser de façon répétée si besoin.
Le problème de cette nouvelle méthode de combat était la nécessité de s’entraîner et de pratiquer pour s’en sortir. Sans compter que l’effet maximal ne pouvait être obtenu qu’avec une unité de nombreux chevaliers agissant à l’unisson. L’entraînement devait être un entraînement de groupe !


Entraînement à cheval :

Deux composantes majeures de ce programme : l’équitation elle-même et l’approche du combat monté ensuite.

Connaissances de base à acquérir avec la première phase :
- l’anatomie générale du cheval
- les principes de base de sa santé et des soins nécessaires
- la mise en place d’un certain respect entre cheval et cavalier poru obtenir un bon contrôle
- travailler et chevaucher pour trouver le centre de gravité du cheval
- s’arrêter et tourner avec les rênes, lui faire lever la patte
- comprendre la différence entre tenir et tirer les rênes
- communiquer avec le cheval
- être habitué à son équipement

Phases deux : contrôle perfectionné en vue du combat monté
- développer une position droite et équilibrée, sans être raide, en souplesse
- capacité d’adaptation au cheval et à son allure
- développer une certaine subtilité dans les performances
- travailler maintien et transitions
- trouver son mouvement au niveau des hanches, en accord avec le cheval
- démonstration d’équilibre et de finesse dans le contrôle


Les tournois : l’apprentissage du combat lui-même

Ils remplissaient ce rôle de façon d’autant plus admirable que ludique. Ils apparurent fin Xième siècle comme une forme distincte des jeux martiaux, d’abord dans le Nord de la France. Même pendant la première Croisade, c’était un loisir apprécié des chevaliers.

Il y avait trois jeux particuliers :

- le jeu des anneaux : ceux-ci étaient suspendus soit seuls soit par 3 à des poteaux disposés à 8 endroits de l’anneau de course. Les chevaliers devaient essayer d’attraper un anneau avec leurs lances à chaque passage. Le gagnant était celui qui avait pris le plus d’anneau évidemment.

- le lancer de pique : une cible était peinte sur une balle de foin et les chevaliers devaient chevaucher dans sa direction jusqu’à une certaine distance, puis lancer leur pique dessus. Le gagnant était celui qui était le plus près du centre sur plusieurs jets.

- la course à la quintaine ou jacquemart : c’est un jeu qui nécessitait la mise en place de la quintaine, une sorte de cible sur un pivot avec un bouclier d’un côté et un contrepoids parfois de l’autre. Les cavaliers devaient frapper la cible avec leur lance et la faire tourner. Le gagnant était celui qui la faisait tourner le plus grand nombre de tours.


Et puis il y avait bien sûr les joutes !

- avec armure légère (XI à XIIIème siècle)
Dans ce cas précis, le cavalier utilise aussi un bouclier spécial afin de se protéger car les armures de plates complètes sont encore rares.

- avec armure lourde (XIVème à XVème siècle)
Du fait de la généralisation des armures de plates, les côtes de mailles avaient un rôle moins important et se trouvaient remplacées par des armures de plates munies d’éléments articulées pour une liberté de mouvement réduite quand même.



[Ouvrage originel écrit par Lucillus de Zyelinski pour l'OPP le 18 décembre 1455]
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