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 ~~~Livre sur la Marine~~~

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MessageSujet: ~~~Livre sur la Marine~~~   ~~~Livre sur la Marine~~~ EmptyVen 24 Sep 2010 - 16:57

LIVRE SUR LA MARINE


Sommaire:

Partie I: Les noeuds marins
1 - liste des noeuds existants et techniques de réalisation illustrées
3 - usage comparatifs des noeuds principaux

Partie II: Navires de guerre: fonctionnement et combats
1 - types de navires et modes de combats
2 - La galère, illustration et équipements spécifiques

Cet ouvrage se veut à la fois un outil d'information pour tous et une base de formation pour nos marins avant d'aller au port.
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MessageSujet: Partie I - Les noeuds marins - 1/ types de noeuds   ~~~Livre sur la Marine~~~ EmptyVen 24 Sep 2010 - 16:57


Les nœuds d'arrêt
demi-nœud
nœud de galère
nœud de halage
nœud en huit
nœud en huit gansé
nœud de capucin


Les nœuds d'amarrage
tour mort et deux demi-clefs
nœud de cabestan
nœud de chaise
nœud de chaise portugais



Les nœuds pour attacher un bout à un objet
nœud de grappin
tour mort et deux demi-clefs
nœud d'alouette
nœud de chaise
nœud de chaise portugais
Gueule de raie


Les nœuds pour relier deux bouts
nœud plat
nœud plat gansé
nœud de vache
nœud d'écoute
nœud de carrick
nœud d'agui
nœud de pêcheur
Huit d'amarrage



Les nœuds coulant
nœud coulant en huit

Les nœuds pour raccourcir un bout
nœud de jambe de chien
nœud de plein poing


Les nœuds de sauvetage
nœud de chaise double
nœud de pompier



(pour voir à quoi ressemble un noeud il suffit normalement de cliquer dessus chaque nom pour suivre le lien - j'espère que ça marche pour tous car pour moi c'est bon mais je suis en mode html)


Dernière édition par Admin2 le Ven 24 Sep 2010 - 16:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Partie I - Les noeuds - 2/ Usages comparatifs   ~~~Livre sur la Marine~~~ EmptyVen 24 Sep 2010 - 16:57

1 - Les Noeuds d'arrêt

Le demi-noeud: (Overhand knot) C'est le nœud qui vient automatiquement sous les doigts. Ce nœud ne sert à rien : il manque de volume pour faire un nœud d'arrêt. Une fois serré et raidi par le sel, il est difficile à défaire. En revanche, pas assez souqué, il se dénoue tout seul.

Le Nœud en huit: (Figure-eight knot) C'est le nœud d'arrêt par excellence : il présente un bon volume, se fait rapidement et se défait sans difficulté, même très serré. Tendance à se défaire si réalisé trop près de l'extrémité du cordage. Faites le nœud en huit à au moins vingt centimètres de l'extrémité du boute qu'il doit bloquer.

Le Nœud jambe de chien: Il raccourcit une corde, ou permet de renforcer une zone abîmée, sans la couper, ni détacher les extrémités.

Le Nœud de capucin: (Multiple overhand knots) C'est le nœud utilisé par les moines pour la corde qui ceinture leur robe de bure. C'est le nœud définitif parfait, il ne risque pas de se défaire tout seul, et offre un important volume.
Malgré son apparente simplicité, son exécution est beaucoup moins facile qu'il paraît, car pour lui donner la forme régulière qui fait toute son élégance, il faut le tordre sur lui-même pendant qu'on le serre.

Le Nœud pomme de touline: (Monkey fist knot) Ce nœud sert de lest pour lancer une amarre. Son aspect décoratif peut lui donner d'autres fonctions.
Prendre une ligne de quinze centimètres. Avec le pouce, maintenir le courant dans la paume de la main gauche. Faire deux tours morts sur la main, les doigts légèrement écartés. Puis passer l'extrémité entre les bouts du majeur et de l'annulaire. Ramener l'extrémité vers soi en passant à la base de l'annulaire et du majeur et en entourant les tours d'origine; faire ainsi deux tours, le second au dessus du premier. Enlever cette structure de la main et ajouter les deux derniers tours, en procédant comme sur le schéma.
Exécuté de cette manière, ce nœud peut être façonné en une pomme compacte. Mais en général, on le fait autour d'un œuf à thé, d'un galet rond ou d'une bille. Si on veut ainsi le lester, il faut prendre trois ou quatre tours à chaque étape, au lieu de deux. Pour parfaire le tout, on épisse l'extrémité sur le côté du dormant[/size]


2 - Les Noeuds d'assemblage

En cas de diamètres identiques:

Le Nœud plat: C'est le nœud le plus pratique pour réunir deux cordages. Vous saurez que vous avez bien fait ce nœud, si les boucles coulissent bien l'une dans l'autre. Le nœud plat est parfois difficile à défaire.

Le Nœud de vache: Deux cordages réunis par ce nœud retrouveront leur liberté à la première tension.

Le Nœud de carrick: (Carrick bend) C'est sans doute le plus élégant de tous les nœuds et de plus très solide. D'ailleurs, ne sert-il pas à former les brandebourgs sur les uniformes d'apparat, et n'a-t-il pas inspiré un point de tricot des superbes pulls irlandais? Même plongé dans l'eau, il se défait très facilement. Il est souvent utilisé pour rallonger la remorque entre deux bateaux.

En cas de diamètres différents:

Le Nœud de pêcheur: Ce nœud, même raidi se défait sans peine en écartant simplement les deux nœuds qui le composent.
Pour le réaliser, on juxtapose sur une certaine longueur les deux cordages à rabouter, et l'on fait à l'extrémité de chacun d'eux un demi-nœud autour de l'autre.

Le Nœud d'écoute: La ganse est formée par le plus gros des deux, et le nœud lui-même par le plus fin. Sert à réunir deux cordages de diamètres différents.

Le Nœud d'agui: Ce nœud se compose de deux nœuds de chaise.


3 - Les noeuds d'amarrage

Le Tour mort et deux demi-clés: (Round turn and two half hitches) Technique la plus facile dans l'urgence.
On entoure la bitte d'amarrage, l'anneau de quai avec le cordage. Ce tour mort fait frein et permet de finir le nœud sans difficulté. Finition par deux demi-clés sur le dormant du cordage, servant surtout à verrouiller l'amarrage. Ce noeud offre un autre avantage : on peut toujours le défaire facilement.

Le Demi-clés à capeler : Faire une boucle que l'on laisse tomber par dessus la bitte d'amarrage. Réaliser une seconde boucle, en sens inverse de la première, et juxtaposer à la première. L'ensemble est auto bloquant.
Les demi-clés à capeler se font toujours sur le dormant de son propre filin.

Le Noeud de cabestan. On l'utilise pour amarrer un bateau à un pieu, un anneau ou à une bitte d'amarrage.

Le Nœud de Chaise: (Bowline knot) Une boucle qui ne glisse pas. Vous trouverez sur les pontons, un marin qui vous expliquera une histoire d'un serpent ou crocodile, d'un arbre, etc... Pourquoi pas, la marine a ses traditions. Comme il a l'avantage de ne pas serrer, même sous une traction très forte comme par exemple sur un anneau, il est fréquemment utilisé par les navigateurs.

Le Nœud de Chaise double : Deux boucles différentes qui ne glissent pas.
L'usage le plus courant sert à suspendre un équipier le long de la coque ou à le hisser dans la mature. Faire un premier nœud de chaise simple et le continuer par une deuxième boucle.

Le Nœud Coulant: C'est le nœud d'amarrage qui consomme le moins de longueur. Un demi-nœud d'arrêt empêche le noeud coulant de se défaire quand on le serre.

Amarrer sur un Taquet : Pour fixer un cordage à un taquet, on effectue d'abord un tour mort, puis un "8", et enfin une demi-clé renversée. Pour une sécurité absolue et éviter que le nœud ne saute, la dernière boucle doit être dans l'autre sens. Ainsi, elle se trouve parallèle au passant précédent, et l'ensemble est mieux maintenu.

Le Nœud de Grappin: (Anchor Bend) Sert à relier l'anneau de l'ancre à la ligne de mouillage, elle empêche cette dernière de s'user par frottement.
On effectue deux tours morts autour de l'anneau, puis on passe le courant du nœud entre l'anneau et les tours morts. Cela correspond à une première demi-clé, on en ajoutera une ou deux autres pour parfaire ce nœud.


Dernière édition par Admin2 le Ven 24 Sep 2010 - 16:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Partie II - Navires de guerre - 1/ navires et combats   ~~~Livre sur la Marine~~~ EmptyVen 24 Sep 2010 - 16:58

Les Navires Byzantins

Les Byzantins possédaient la plus grande puissance navale de la Méditerranée au début du Moyen Age. La force navale était un élément crucial pour leur survie et le maintient de leur vaste empire. Les défenses terrestres de Constantinople étaient excellentes et rendaient difficile l'assaut direct de la ville. Cependant, la ville devait garder ses ressources maritimes disponibles au cas où elle serait effectivement assiégée. Tant que les navires pouvaient apporter des vivres, la ville était en mesure de résister.

Le principal navire de guerre de la flotte byzantine au début du Moyen Âge était le dromon, une version évoluée des anciens navires à rames tels que la trirème gréco-romaine. Un dromon caractéristique était long et étroit afin d'accroître la vitesse de navigation. L'énergie était fournie par 50 à 200 rameurs et des voiles latines. Un mât était placé au milieu de la partie avant et arrière du bateau. Un crochet était fixé à la proue permettant de harponner les vaisseaux ennemis avant de procéder à l'abordage. Les béliers étaient rarement utilisés. Des plates-formes étaient construites au centre, à la proue et à la poupe du navire. Depuis ces plates-formes, les archers et des catapultes pouvaient tirer sur les vaisseaux ennemis et leur équipage. Les batailles de l'époque pouvaient se dérouler comme suit : les attaquants effectuaient d'abord des tentatives pour heurter et harponner ou neutraliser le navire ennemi, puis passaient à l'abordage et engageaient un combat au corps à corps.

Les Byzantins utilisaient une arme secrète redoutable : le feu grégeois. Il s'agissait d'une mixture de produits chimiques qui s'enflammait au contact de l'air. Elle était projetée par des tuyaux sur les bateaux ennemis ou incluse dans des projectiles avec lesquels on bombardait l'adversaire. C'était une arme redoutablement efficace contre les navires en bois et elle fut particulièrement utile aux Byzantins lors des combats navals contre les Arabes. Le secret de fabrication du feu grégeois fut tellement bien gardé qu'il finît par se perdre et nous ne savons pas très bien aujourd'hui en quoi il consistait.

Les Navires Méditerranéens

La galère, navire de guerre actionné par des rames, était le principal navire de guerre en Méditerranée et son utilisation se poursuivit au-delà du Moyen Âge car cette région était relativement à l'abri des tempêtes. Au même moment, les cités-états italiennes de Gênes et de Venise étaient en passe de devenir de grandes puissances maritimes du fait de l'ampleur croissante de leurs échanges commerciaux avec l'Orient. Les Arabes construisaient également des navires de guerre afin de jouer un rôle dans les échanges commerciaux, et de soutenir leurs armées dans le conflit qui les opposait aux Byzantins et autres Chrétiens pour obtenir le contrôle de la Méditerranée. Le début des Croisades au XIième siècle amena des navires d'Europe du Nord, construits selon des modèles très différents de ceux qui existaient en Méditerranée.

Les Navires Européens

Les tribus germaniques qui occupaient l'Europe du nord autour de 500 après Jésus-Christ construisirent plusieurs nouveaux types de navires. Les navires marchands de cette époque comportaient une coque large et un fort tirant d'eau. Ils étaient équipés d'un seul mât au début puis, plus tard, de plusieurs à mesure que les bateaux augmentaient en taille. Les Norvégiens appelaient ce type de navires un knarr. Nous savons beaucoup de choses sur ces bateaux aujourd'hui car l'un d'entre eux fut découvert au fond d'un port au Danemark dans les années 60. Une grande partie des activités de commerce et des expéditions menées par les Anglo-Saxons et les Vikings était effectuée sur ce type de navire. Celui-ci se transforma progressivement en cogge, le principal navire marchand de la fin du Moyen Age. Ce bateau à fort tirant d'eau était conçu pour permettre une navigation aisée et une capacité de cargaison élevée.

Les combats navals qui avaient lieu en Europe du Nord étaient essentiellement un prolongement des batailles terrestres. Des tours furent élevées sur la poupe et la proue des cogges pour servir de protection et de plates-formes de tir aux archers. Les équipages des deux camps lançaient l'attaque avec des flèches alors que les navires se rapprochaient. Cette pratique avait pour objectif principal de neutraliser l'équipage et les soldats ennemis. Les navires dans cette partie de l'océan n'avaient pas la possibilité de donner des coups de bélier. Il n'existait pas d'arme capable de causer d'importants dommages matériels à un bateau jusqu'à ce que le canon apparaisse au XIVième siècle. Quelques 400 navires de guerre anglais et français conçus sur le modèle des cogges et transportant d'importants contingents d'archers et de fantassins s'affrontèrent lors de la fameuse bataille navale de Sluys en 1340, au début de la guerre de Cent Ans. Les adversaires se percutèrent et employèrent les tirs d'archer et le combat au corps à corps.

Les premiers canons furent installés sur la proue ou la poupe des navires. De petits canons placés sur les rampes latérales étaient utilisés contre l'équipage ennemi. En 1406, le navire anglais Christophe de la Tour fut le premier à être spécialement conçu pour transporter des canons. Ce fut seulement vers la fin du Moyen Âge que les canons furent installés sur les flancs du navire, permettant ainsi de percer la coque des bateaux ennemis.

Le navire long viking (drakkar) était plus un moyen de transport qu'un navire de guerre. Les Vikings l'utilisaient rarement dans les batailles navales. Lorsque c'était le cas, on rapporte qu'ils attachaient plusieurs de ces navires entre eux afin de former une plate-forme pour le combat au corps à corps. Les drakkars étaient actionnés par des rames avant que n'apparaissent les voiles au VIIIième ou IXième siècle. Bien qu'ils semblaient fragiles et inadaptés à la navigation, leurs répliques modernes ont confirmé leur excellente navigabilité. La portée supplémentaire offerte par l'ajout de voiles explique en partie pourquoi les Vikings commencèrent à effectuer des raids maritimes au IXième siècle.

Le coracle (curragh) irlandais était un petit bateau essentiellement utilisé pour le commerce côtier et le transport, mais il permettait également la navigation en haute mer. Ce bateau était construit à partir de peaux d'animaux étirées sur une charpente en bois. Ces peaux étaient enduites de poix pour les rendre étanches. Ces bateaux incroyablement légers étaient manœuvrés à l'aide d'une petite voile ou de rames. Lors d'intempéries, ce revêtement de peaux pouvait être rabattu et refermé, afin de rendre le bateau étanche et relativement insubmersible. Les moines irlandais explorèrent l'Atlantique Nord dans ces bateaux et atteignirent l'Islande bien avant les Vikings. Des récits, qui ne furent cependant jamais corroborés, racontent que des moines irlandais atteignirent également le Nouveau Monde.

Les croisades conduisirent les navires du nord en Méditerranée, établissant ainsi le contact entre les marins et constructeurs de navires du nord et du sud. Le sud commença à adopter certains dispositifs des cogges, dont sa large coque et sa voile carrée. Les pays du nord apprirent l'usage du compas, du gouvernail et de la voile latine.

Les navires Chinois

Les plus habiles constructeurs de bateaux du Moyen Âge étaient probablement les Chinois. La jonque chinoise traditionnelle était un bien meilleur bateau que tout ce que l'on pouvait trouver en occident et cela plusieurs siècles durant. Elle comportait un espace de fret important et offrait une excellente navigabilité. En 1405, l'Amiral chinois Cheng Ho mis en place une marine de guerre dotée d'un contingent de 25 000 hommes et explora une grande partie du Pacifique sud-ouest et de l'Océan Indien. Les souverains de Chine dédaignèrent cet exploit et les découvertes qui en découlèrent. Les plus grands navires du monde à cette époque étaient abandonnés sur des plages, voués à la détérioration et à la ruine.



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MessageSujet: Partie II - Navires de guerre - 2/La galère   ~~~Livre sur la Marine~~~ EmptyVen 24 Sep 2010 - 16:59

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MessageSujet: Partie II - Navires de guerre - 2/La galère   ~~~Livre sur la Marine~~~ EmptyVen 24 Sep 2010 - 16:59

Bateau à rames...:

Les navires de l'Europe médiévale dérivaient des galères romaines mais étaient dotés d'avirons beaucoup plus longs.
En effet, ils atteignaient fréquemment 15 m de longueur, et on pouvait compter jusqu'à sept rameurs par aviron, répartis sur des gradins.
La partie des avirons située à l'intérieur du navire était munie d'un contrepoids et de poignées. Afin d'augmenter l'effet de levier de ces grands avirons, les dames de nage, entailles du bordage sur lesquelles les avirons prenaient appui, étaient montées à l'extérieur de la coque du navire, sur une structure en bois parallèle à l'axe longitudinal du navire.

Parmi les améliorations introduites au Moyen Âge figure l'installation d'un gouvernail fixé à demeure sur la plupart des bateaux, articulé sur l'étambot, qui remplaça ainsi la rame-gouvernail utilisée par les Romains. Par ailleurs, les navires de la fin du Moyen Âge disposaient d'un franc-bord plus important (le franc-bord étant la hauteur comprise entre la ligne de flottaison et le pont), ce qui leur assurait une plus grande sécurité par mauvais temps.

Mais aussi à voiles:

Le navire de guerre typique du Moyen Âge était la galère médiévale, qui fut construite par les chantiers navals de la région méditerranéenne, en particulier ceux de Gênes et de Venise.
Ces galères, dont la longueur variait entre 30 et 60 m, étaient généralement propulsées par 20 avirons de chaque côté, auxquels s'ajoutaient des voiles gréées sur deux ou trois mâts.

À partir du XVe siècle, les galères furent armées de canons montés sur le gaillard d'avant et sur le château arrière.
Plus tard, on y ajouta des canons pour pouvoir tirer sur les côtés : dans un premier temps, par-dessus le pavois du navire, puis, dans un deuxième temps, à travers des ouvertures pratiquées dans le pavois, appelées sabords. Les plus grandes galères possédaient des équipages pouvant comprendre jusqu'à 1 200 hommes.

Jusqu'à la fin du Moyen Âge, il n'y eut pas de distinction bien nette entre les voiliers marchands et les voiliers de guerre. Les bateaux à voiles étaient utilisés aussi bien comme navires de guerre que comme navires marchands, tandis que les navires munis en plus d'avirons étaient presque exclusivement réservés à des fins militaires.
Ce n'est qu'au début du XVe siècle que l'on commença à concevoir des modèles spécifiques de navires pour le combat ou le commerce. Bateau typique de la fin du Moyen Âge, la caraque était un vaisseau à trois mâts de construction massive. Elle était munie de deux voiles rectangulaires gréées sur le mât de misaine et sur le grand mât, et d'une voile triangulaire sur le mât d'artimon. Ce type de navire, faiblement armé, était essentiellement destiné au transport de marchandises.
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